Qui dit rentrée scolaire, dit choix et inscriptions aux activités extra-scolaires car les 2 vont souvent de paire. A chacun·e sa technique pour choisir parmi les différentes activités sportives et culturelles proposées. Ces activités sont choisies par l’enfant, le(s) parent(s), les grand(s)- parent(s) pour différentes raisons : attractivité, curiosité, hasard, praticité, budget… Elles sont des outils de socialisation, de construction de soi, d’éducation et jouent un rôle dans les compétences développées par les filles et les garçons. Il est vrai que ces loisirs et particulièrement les sportifs sont souvent non-mixtes, ce qui peut créer, volontairement ou non, chez l’équipe d’encadrement des comportements et des attitudes différentes selon le genre. Cette « sexuation » des pratiques extra scolaires est souvent oubliée. Pourtant choisir une activité perçue comme du sexe opposé apparaît souvent comme un comportement transgressif. Et si ce « choix », d’apparence anodine pour un enfant âgé entre 5 et 9 ans était influencé par nos stéréotypes de genre ? Et si il pouvait influencer leur avenir ? Mais alors, pourquoi et comment rendre les activités extra scolaires plus égalitaires ?

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Des études montrent : « A 5 ans, les filles se croient moins intelligentes que les garçons », et « A 4 ans les garçons ont tendance à penser que le pouvoir est associé aux le sexe masculin ».

Nos stéréotypes de genre peuvent-ils influencer inconsciemment notre manière d’interagir avec les enfants et leur manière de se percevoir ?
Oui, et le problème c’est que nos comportements et les jouets que nous leur mettons à disposition, ont un impact sur la perception qu’ils·elles ont d’eux·elles mêmes mais aussi sur leur apprentissage et le développement ou non de certaines intelligence : émotionnelle, kinesthésique, visuelle et spatiale…
Pour déconstruire nos stéréotypes de genre, il faut questionner nos croyances.
L’éco systeme qui entoure l’enfant avant ces 5 ans jouent un rôle clé pour éviter la construction de ces stéréotypes de genre chez eux·elles.