Les activités extra-scolaires favorisent-elles les inégalités filles – garçons ?
Qui dit rentrée scolaire, dit choix et inscriptions aux activités extra-scolaires car les 2 vont souvent de paire. A chacun·e sa technique pour choisir parmi les différentes activités sportives et culturelles proposées. Ces activités sont choisies par l’enfant, le(s) parent(s), les grand(s)- parent(s) pour différentes raisons : attractivité, curiosité, hasard, praticité, budget… Elles sont des outils de socialisation, de construction de soi, d’éducation et jouent un rôle dans les compétences développées par les filles et les garçons. Il est vrai que ces loisirs et particulièrement les sportifs sont souvent non-mixtes, ce qui peut créer, volontairement ou non, chez l’équipe d’encadrement des comportements et des attitudes différentes selon le genre. Cette “sexuation” des pratiques extra scolaires est souvent oubliée. Pourtant choisir une activité perçue comme du sexe opposé apparaît souvent comme un comportement transgressif. Et si ce “choix”, d’apparence anodine pour un enfant âgé entre 5 et 9 ans était influencé par nos stéréotypes de genre ? Et si il pouvait influencer leur avenir ? Mais alors, pourquoi et comment rendre les activités extra scolaires plus égalitaires ?